Comment programmer son quotidien pour que courir en soit un moment privilégié et pour en maximiser les retombées ? Votre journée recèle toutes sortes de possibilités. Il suffit de planifier un peu et, surtout, de déterminer ce qui s’adapte le mieux à vos activités familiales ou professionnelles.
Peut-il y avoir un meilleur moment dans la journée pour aller courir ? Au-delà du principe de base d’éviter de courir immédiatement après un repas, le meilleur moment de la journée pour aller courir, c’est toujours celui que vous choisissez en fonction de votre disponibilité.
Pour la grande majorité des coureurs, le meilleur moment de la semaine pour s’entraîner et profiter pleinement de la clarté, c’est le week-end. C’est aussi l’occasion idéale pour courir un peu plus longtemps, avec des amis ou au sein d’un groupe organisé. En outre, le dimanche demeure la meilleure journée de la semaine pour courir, car on a bénéficié de deux jours de congé et d’un meilleur sommeil.
Revenons au dilemme matin-midi-soir. Chaque moment comporte ses avantages, mais peut exiger des concessions. Ainsi, pour les lève-tôt, courir tôt le matin, en plus de leur donner le sentiment de commencer la journée du bon pied, leur permet de se libérer pour toutes les priorités qui suivront : déplacements, temps à consacrer aux proches, au travail, etc. Par contre, il est essentiel d’avoir de la discipline et la bonne habitude de se coucher un peu plus tôt le soir.
Courir le midi au boulot est aussi une excellente option : l’ensoleillement du midi est un plus, surtout l’hiver, et encore là, on s’offre plus de temps par la suite, en soirée en particulier, pour faire autre chose. En revanche, il faut planifier de façon rigoureuse le temps consacré à l’entraînement durant ce bref temps libre, sans oublier deux incontournables : la douche et le repas. Pas évident.
Plusieurs coureurs apprécient la détente que leur procure après le travail un entraînement en fin d’après-midi ou en début de soirée. On se change les idées et on se délie les jambes ! Moins grande que le midi, la contrainte de la ponctualité pour les activités qui suivront (récupérer les enfants à la garderie, prendre le repas en famille, etc.) se pose néanmoins.
Si vous manquez de temps, il y a l’option d’aller courir après le souper ou en fin de soirée, lorsque les enfants sont couchés. Selon la saison, cela peut toutefois impliquer que vous optiez pour une pratique sécuritaire en allant courir sur le tapis roulant au gym ou au sous-sol. Pour le coureur, noirceur et plaques de glace en hiver ne font pas bon ménage. Noirceur et moufettes ou ratons autour des bacs à déchets, en été, non plus ! En outre, il faut tenir compte d’une certaine fatigue nerveuse ou encore d’une surstimulation, qui va s’installer chez certains et qui leur occasionnera de la difficulté à s’endormir.
COURIR DURANT LES ACTIVITÉS DE SES ENFANTS !
Dans un horaire, il n’y a pas que des contraintes et des dilemmes, il y a aussi des ressources cachées. Ainsi peut-on exploiter les possibilités qu’offrent les activités parallèles. Par exemple, courir lorsque les enfants suivent un cours ou pratiquent un sport, en attendant la fin de l’activité. Pour saisir les occasions qui se présentent, ce n’est pas une mauvaise idée que d’avoir son équipement de course à pied avec soi en tout temps. Allez hop ! un petit jog !
Dans certains clubs d’athlétisme, dont le mien, il y a une formule qui connaît un certain succès depuis quelques années, soit une section initiation à l’athlétisme réservée aux jeunes. L’entraînement se déroule au même moment que l’activité de course à pied réservée aux adultes. Voilà une activité intergénérationnelle qui offre une solution à plusieurs parents.
Avec une certaine discipline de vie, vous réussirez à intégrer la course à pied à votre quotidien et, même au milieu d’un tourbillon, vous bénéficierez pleinement de ce temps réservé juste pour vous.
Suivez un des programmes d’entraînement du Marathon du P’tit train du Nord.
Programme de 12 semaines pour le marathon et le demi-marathon – En ligne du 29 juillet au 21 octobre 2018
Laurentides-Québec-Canada
35km au nord de Montréal